Voici la liste des instruments de navigation utiles à bord !!!
Le pilote automatique
Le régulateur d’allure
Le GPS
Le radar
Le sondeur de profondeur
Le Loch
Cartographie numérique
Le compas de barre
La boussole
Le compas de relèvement
La règle de Cras
Le sextant
Le compas à pointe sèche
Les cartes marines papier
Les calendriers des marées
Les cartes de courants de marées
Le livre des feux, des phares et des signaux de brume
Le pilote côtier
Les bulletins météo
Barographe
Anémomètre-girouette
Le pilote automatique

Il permet au voilier de garder le cap (la direction) que le navigateur a donné sans personne à la barre.
Le pilote automatique agit sur le gouvernail qu’il fait tourner à gauche ou à droite si besoin.
Il est piloté par un compas (sorte de boussole) et peut être connecté au GPS.
Le régulateur d’allure

Il permet de garder le cap par rapport au vent. Il agit aussi sur le gouvernail.
Il est piloté par l’action du vent sur une girouette
Le GPS (en anglais, Global Positioning System)

C’est un système électronique de positionnement.
Il permet en temps réel de connaître la position du bateau en coordonnées de latitude et de longitude.
La précision est grande : degré minutes secondes .
Le GPS donne aussi la vitesse du bateau par rapport au fond de la mer.
Il permet aussi de connaître la dérive créée par le courant.
(par exemple, les courants pendant les marées descendantes ou montantes)
Le RADAR

Il permet de détecter les gros objets (bateaux, objets flottants et côtes) autour du bateau même sans aucune visibilité.
Grâce à lui, on peut se diriger en toute sécurité la nuit ou dans le brouillard.
Le sondeur de profondeur

Il sert à connaitre la profondeur d’eau sous le bateau.
Il est indispensable si l’on veut mouiller,
c'est-à-dire se mettre à l’ancre près d’une côte et ne pas risquer de s'échouer à marée basse.
Un peu plus technique !
Il est utile également pour connaître la distance à laquelle on est de la côte.
On suit une ligne de sonde (courbe de niveau de profondeur égale de la mer).
Exemple : on peut longer une côte même par temps de brouillard sans GPS.
Sur la photo, le sondeur marque une profondeur de 34,5 pieds
(Depth en anglais pour profondeur et Ft pour feet pour pieds).
Comme un pied vaut 33 cm, la profondeur est donc de 34,5 x 33 = 1138 centimètres, soit 11,38
Le Loch, calculateur de vitesse

Il calcule la vitesse du bateau.
Ici, la vitesse est donnée en nœuds. Le loch marque une vitesse de 6,35 nœuds.
(boat pour bateau en anglais et knots pour noeuds).
Comme un nœud est égal à 1 mille (1,852 km) par heure, la vitesse indiquée est de 11,76 km à l’heure
cartographie numérique

C’est l’ensemble des anciennes cartes papier numérisées ou simplement scannées.
Elles donnent les mêmes informations que les cartes papier à quoi s'ajoutent des informations pratiques,
comme les numéros de téléphones des ports, les endroits où on peut s’approvisionner en eau etc…
Le compas de barre

C’est une sorte de grosse boussole montrant en permanence la direction du bateau.
A la différence d’une boussole, le compas n’a pas d’aiguille mobile.
C’est le disque gradué (en blanc sur la photo) qui tourne, indiquant la direction du bateau.
La direction est indiquée par le chiffre qui se trouve en face de soi.
(Ici le bateau a un cap au 285 degrés)
La boussole

La boussole est un peu différente du compas de barre
( qui indique la direction que prend le bateau).
La boussole ne montre qu'une direction, toujours la même, le Nord.
Et contrairement au compas, c’est l’aiguille qui tourne et s’oriente vers le Nord.
C’est l’utilisateur qui doit lui-même orienter la boussole
pour faire coïncider l’aiguille (rouge sur la photo) indiquant le Nord,
avec le point Nord (N) écrit sur la boussole.
La rose des vents

Au fait, comment savoir à quels points cardinaux correspondent les chiffres notés sur les compas ou sur les boussoles ?
On voit très bien la correspondance entre les chiffres et les points cardinaux sur le schéma ci contre.
La boussole est divisée en 4 parties (ou quadrant) de 90 degrés chacun.
• Le Nord est à 0 degrés (ou 360 degrés)
• L’Est est à 90 degrés
• Le Sud à 180 degrés
• L’Ouest à 270 degrés
Chaque quadrant est encore divisé en deux et donnesoit le nord-est (NE),
à 45 degrés le sud-est (SE) à 135°,
le sud-ouest (SO) à 225°
et le nord-est (NE) à 315°.
Par exemple, une personne se déplaçant vers un relevé de 220 degrés ira donc en direction sud et ouest, ou encore sud-ouest.
Le compas de relèvement

C’est une autre sorte de boussole avec un viseur sur lequel se superpose une régle graduée
qui permet de relever la direction d’un objet (amer, bateau etc..), sur le plan horizontal,
par rapport au nord.
La direction relevée s'appelle l'azimut.
On se sert du compas de relèvement pour trouver sa position manuellement
quand on n'a pas de GPS et qu'on est en vue des côtes.
La règle de Cras

C’est une règle et un rapporteur en même temps qui permet de reporter sur la carte maritime
la position (l’azimut) d’un point vu à l’horizon.
Le sextant

Il permet de mesurer la hauteur d'un astre (Soleil, Lune, étoiles …) au dessus de l'horizon.
Avec l'aide de tables astronomiques, on peut en déduire la latitude du lieu d'observation.
La latitude, couplée à d’autres données comme la vitesse et l’heure permettent de se répérer en mer.
C’est la navigation astronomique bien utile en cas de panne de GPS
Le compas à pointe sèche

Le plus simple des instruments de navigation,
mais indispensable pour reporter ou mesurer une distance sur une carte marine.
Exemple: on veut calculer le distance entre le Cap Saint-Francis et un point au large de celui-ci.
On met donc le compas sur la distance entre les 2 points à mesurer
et on le déplace vers l’échelle de latitude (le méridien) à droite de la carte.
On voit qu’entre les deux pointes du compas, il y a 15 petites graduations,
c'est-à-dire 15 secondes de méridiens soit 1,5 minute de méridien.
(Petit rappel : 1 mille est la longueur d’une minute de méridien).
La distance est donc de 1,5 mille.
Pour mieux voir les graduations sur le côté de la carte, cliquez sur la photo pour l'agrandir !
Les cartes marines papier
 Sur les cartes marines figurent toujours les latitudes et les longitudes, indispensables pour se répérer
Les calendriers des marées

Les calendriers des marées permettent de savoir à quelle heure sont les marées montantes et descendantes.
A marée descendante, par exemple, il vaut mieux ne pas s'approcher trop près de la côte si l'on ne veut pas s'échouer à marée basse.
Connaître les marées permet aussi de savoir en entrant dans un port,
si on aura le courant avec nous (marée montante) ou contre nous (marée descendante) pendant la manoeuvre .
Les courants des marées sont tellement fort dans certaines région comme Saint-Malo par exemple, qu'il faut attendre la marée montante pour entrer au port et la marée descendante pour en sortir.
Les cartes des courants de marée

Les cartes des courants de marée sont indispensables pour naviguer dans les endroits où les courants sont très forts.
En effet, un fort courant de face freine le bateau et peut même le stopper.
Il peut aussi fortement le faire dériver de sa route.
Au Raz de Sein en Bretagne, par exemple le courant est tellement fort qu'il est impossible de naviguer face à lui.
Pour le passer, il faut donc être dans le sens du courant. Si on n’arrive pas au bon moment,
il faut attendre que les courants s’inversent pour pouvoir passer, ce qui peut prendre plusieurs heures.
Les courants changent de sens à longueur de journée, en suivant les marées.
Les cartes donnent donc le sens de ces courants, heure par heure.
Sur la carte de droite, nous sommes en marée montante, 3 heures avant la pleine mer.
Les flèches indiquent le sens du courant.
Le nombre au-dessus de chaque flèche indique la vitesse du courant. Il se décompose en deux parties .
Par exemple, pour le nombre 2612.
26 signifie que le courant es de 2,9 noeuds pendant les grandes marées
17 signifie que le courant est de 1,7 noeuds pendant les petites marées
Le livre des feux, des phares et des signaux de brume

Il permet de reconnaitre quel est le phare que l’on voit en fonction de sa forme ou son type d’éclat.
Tous les feux phares, bouées signaux de brume du monde entier sont répertoriés.
Les instructions nautiques

C'est le livre indispensable à bord.
Les instructions nautiques du SHOM regroupe tout ce qu'il faut connaître sur les côtes où l'on navigue.
D'autres livres comme le" marin breton" regroupent ces données.
• les coordonnées du sauvetage en mer
• la signalisation maritime
• le détail de chaque port avec les services disponibles
• les cartes des principaux courants de marée
• les horaires des marées
• les différents feux
• et plein d'autres informations
Les bulletins météo

Ils permettent une prévision de la météo sur deux trois jours.
Cela permet par exemple de connaître les tempêtes à venir et d'éviter de prendre la mer dans ce cas.
Si on est déjà en mer et que de forts vents sont prévus,
cela permet de préparer le bateau en attachant ou rangeant tout ce qui pourrait tomber.
La météo permet aussi de préparer sa route en fonction des vents dominants et de choisir la meilleure.
Barographe

C'est un baromètre enregistreur.
Il permet de suivre l’évolution de la pression atmosphérique sur plusieurs jours et complète les cartes météo.
Il permet par exemple de façon certaine permet d’annoncer une tempête à venir.
On regarde l'évolution de la courbe de pression sur les deux derniers jours.
Une chute brutale de pression annonce à coup sûr la tempête.
Anémomètre-girouette

Il permet de connaitre la vitesse du vent et son angle par rapport au bateau.
Cela permet de régler les voiles au mieux et de savoir quand
il faut réduire la voilure en cas de grand vent annoncé.
Ici, le vent vient de la droite et est à 30 degrés de l’axe du bateau.
Et pour vous achever, voici toute l'électronique
 la VHF, l'iridium, la BLU et le décodeur Fav et Navtex sont des instruments de communication